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Actualités

Parcourez les dernières actualités de l'iconothèque russe et soviétique.

Présentation générale

L’Iconothèque russe et soviétique de l’EHESS est un fonds documentaire audiovisuel et iconographique sur la Russie et l’URSS unique en France. Créée en 1985 à l’initiative de Marc Ferro, directeur d’études à l’EHESS et responsable du groupe de recherches « Cinéma et histoire », l’Iconothèque a été implantée à cette date au sein du Centre de recherches historiques (UMR EHESS-CNRS 8558). Elle a ensuite été rattachée en 2001 au CEMRSPS (Centre du monde russe, soviétique et post-soviétique, UMR EHESS-CNRS 8083), dirigé par Wladimir Berelowitch et Alain Blum, directeurs d’études à l’EHESS.

L’homme à la caméra
(Dziga Vertov, 1927)
Arkeion Films

Ce même Centre est désormais intitulé CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre- européen) et dirigé par Alain Blum. L'Iconothèque est placée sous la responsabilité de Martine Godet, ingénieur de recherche CNRS, qui en a assuré le développement depuis 1985 : collecte de l'ensemble du fonds, élaboration de la base de données et conception du site en collaboration avec les informaticiens de l'EHESS, rédaction des notices, accueil et formation du public étudiant et chercheur, développement de projets. L’objectif de l’Iconothèque est de mettre à la disposition des chercheurs et des étudiants un fonds iconographique (films, émissions, documentaires, mais également affiches, photographies, etc.), dont l’utilisation est nécessaire à toute recherche sur la Russie et l’Union soviétique, en regroupant en un seul lieu des documents de différents types, figurant originellement sur différents supports, et qui n’ont jamais fait l’objet d’une recollection centralisée. Ce regroupement doit permettre aux chercheurs de procéder à toutes les confrontations nécessaires. Le domaine couvert est essentiellement l’histoire, par le biais de l’image et du cinéma.

Le fonds a été constitué par achat, don ou legs, échange, enregistrement de chaînes de télévision. En constante évolution, il est actuellement composé à 85 % d’images animées (3 500 heures environ de documents filmiques) sur support DVD pour la quasi-totalité, et à 15 % d’images fixes, numérisées à hauteur de 50 %.

Le thème
(Gleb Panfilov, 1979)
Arkeion Films

La spécificité majeure de cette Iconothèque est la rareté des documents conservés qui sont absents de toutes les cinémathèques françaises, notamment des documents filmiques de l’époque de la perestroïka (1986-1992), d’une richesse exceptionnelle pour l’historien. On trouve ainsi des journaux télévisés (Vremia) de la première chaîne de télévision soviétique (ORT) en continu entre 1987 et 1991 inclus ; de nombreux documentaires sur l’histoire soviétique, réalisés en plein élan de redécouverte du passé et d’ouverture des archives. Mais aussi les nouvelles émissions de télévision qui voient le jour entre 1987 et 1992 et qui témoignent des transformations de la société et de l’ouverture des médias. Enfin, sont disponibles une cinquantaine de films interdits sous Khrouchtchev et Brejnev, qui ont été projetés, une fois reconstitués sous leur version originale, sur la première chaîne de télévision soviétique, pendant la perestroïka, à titre de réparation pour leurs réalisateurs censurés. La reproduction des émissions et films soviétiques en direct a été rendue possible par l’adaptation d’un décodeur et d’un démodulateur sélecteur, connectés à une antenne parabolique. Ce dispositif a été mis en place en 1987.

Images animées

Le fonds d’images animées est constitué de films de fiction (et de quelques téléfilms), de documentaires et reportages, d’émissions de télévision (soviétique/russe, française, allemande, anglaise), d’archives brutes, de films de montage et de films d’animation.

Films de fiction

L'Été froid de 53
(Alexandre Prochkine, 1988)
Arkeion Films

Cette section comporte environ 450 films, dont 402 recensés sur la base de données en ligne au 15 mars 2011, auxquels il faut retrancher douze « doublons » ou films apparaissant deux fois car ayant deux réalisateurs, ainsi que dix-huit films étrangers ou courts-métrages (russes/soviétiques) non pris en compte, soit 372. Le fonds concerne l’ensemble de la période de production cinématographique russe, soviétique et post-soviétique. Attention : les notices sur les fictions ne sont pas encore toutes « publiées » sur la base de données en ligne, mais sont cependant toutes consultables à partir du poste de travail de l’Iconothèque.

Domaine de spécialisation : films muets réalisés en Russie avant la Révolution (1908-1918) et cinéma russe émigré en France (jusqu’en 1929) ; films rares et films censurés de la période brejnévienne (1964-début des années 1980) ; films de la perestroïka. On peut opérer une classification de cet ensemble de 372 films selon deux critères différents :

En fonction de la période de réalisation des films :

Aelita
(Yakov Protazanov, 1924)
Arkeion Films

- films muets réalisés en Russie avant la Révolution (1908-1919) et cinéma russe émigré en France (jusqu’en 1929) : 18 ;
- films réalisés par l’Avant-garde (Eisenstein, Poudovkine, Vertov, Koulechov, etc.) : 12 ;
- comédies de mœurs satiriques de l’époque de la NEP : 12 ;
- films relevant du réalisme socialiste : 31 ;
- comédies staliniennes (y compris celles réalisées pendant la Seconde Guerre mondiale et la période du « second stalinisme ») : 13 ;
- films réalisés pendant la Seconde Guerre mondiale : 16 ;
- Dégel : 35 ;
- période brejnévienne : 90 ;
- perestroïka : 88 ;
- période post-soviétique : 57.

En fonction de la période historique représentée dans ces films :

Seule
(Grigori Kozintsev et
Leonid Trauberg, 1931)
Arkeion Films

La Vérification
(Alexeï Guerman, 1971)
Arkeion Films

- histoire russe jusqu’aux années 1860 environ (grandes réformes, émergence des idées révolutionnaires ;
- fin du XIXe siècle (à partir des années 1860), 1905, Première Guerre mondiale, Révolution(s), guerre civile : 38 ;
- années 1920/NEP : 10 ;
- période stalinienne jusqu’à la guerre (1928-1941) : 43 ;
- Seconde Guerre mondiale, après-guerre, « second stalinisme » : 40 ;
- Dégel : 26 ;
- période brejnévienne : 46 ;
- perestroïka : 44 ;
- période post-soviétique : 30 ;
- toute (ou une plus ou moins large fraction de) l’histoire soviétique : 7 ;
- adaptations littéraires, films historiques (ne portant pas sur l’histoire russe et soviétique) : 23 ;
- représentation des « nationalités » (y compris juive) lorsqu’elle n’est pas intégrable de manière cohérente dans les catégories 1 à 10 : 28 ;
- fantastique, science-fiction, allégorie, fable, grotesque : 28 ;
- autre : 5.

Documentaires et reportages

Cette section comporte environ 450 films, dont 420 recensés, documentés et « publiés » sur la base de données en ligne. Domaine de spécialisation : émissions de la télévision soviétique/russe, enregistrées depuis les débuts de la perestroïka (1987). Ces documents filmiques ont été réalisés en Russie/URSS mais également en Europe de l’Ouest (France, Allemagne, Royaume-Uni, etc.). On observe une forte concentration entre 1989 et 1995. À ce pic succède un net fléchissement entre 1996 et 1998, puis une légère remontée en 1999-2001. Les thèmes traités portent sur l’ensemble de la période soviétique et post-soviétique ; quelques-uns ont trait à la fin de la période tsariste :

- histoire : jusqu’à la révolution de 1917 ; révolution, guerre civile, début des années 1920 ; fin années des 1920 , montée du stalinisme, époque stalinienne/purges/Terreur/Goulag ; Seconde Guerre mondiale ; Dégel ; époque brejnévienne ; perestroïka ; période post-soviétique ; revendications nationales (depuis la perestroïka) ; guerre d’Afghanistan ; guerre de Tchétchénie ; relations internationales (hors bloc de l’Est) ;
- société/problèmes sociaux : société, vie quotidienne (santé publique, religion, famille, jeunesse, etc.) ; système pénitentiaire (justice, criminalité, faits divers, prison) ; forces armées ; nucléaire, environnement/écologie ; ethnologie/anthropologie ;
- culture/arts : intelligentsia, cinéma, littérature, architecture, urbanisme, peinture, musique, théâtre, photographie.

Actualités cinématographiques et Images d’archives et films de montage

Les hommes de la forêt
(reportage ethnographique chez les Oudé
, première diffusion janvier 1928)
Gaumont Arkeïon

Cette section totalisant environ 400 heures est documentée et publiée en totalité sur la base de données en ligne. Documents d’archives et films de montage d’origine diverse portant sur l’ensemble du XXe siècle pour la Russie et l’URSS. Domaine de spécialisation : ensemble d’actualités cinématographiques portant sur la Deuxième Guerre mondiale puis la guerre froide, provenant des archives soviétiques.

Films d'animation

Cette section, qui comporte environ vingt films, est documentée mais non publiée. Domaine de spécialisation : - films d’animation muets réalisés en Russie sous l’ancien régime (1912-1913), puis en France par les mêmes cinéastes ayant émigré au moment de la Révolution, essentiellement Ladislav Starewitch ;
- films d’animation de la période brejnévienne.

Images fixes

Le fonds d’images fixes se compose d’archives photographiques privées, de reproductions de tableaux, d’affiches, de dessins. Ce fonds est appelé à se développer.

Le fonds photographique Dupâquier concerne le dépôt du démographe Jacques Dupâquier à l’Iconothèque russe. Les droits sur ce fonds appartiennent à ses ayants-droits. Ce fonds (entièrement numérisé et documenté sur la base de données en ligne) consiste en plus d’un millier de photographies (1107 exactement), réalisées lors de trois voyages à travers toute l’URSS – en 1956, 1964 et 1975 – voyages qui l’ont amené à Moscou, Leningrad, en Ouzbékistan, au Caucase, en Sibérie, etc.

Provinciaux sur la Place Rouge
Jacques Dupâquier, 1964

Une interview de Jacques Dupâquier par Martine Godet accompagne cet ensemble. Par ailleurs, une exposition « Les voyages en URSS de Jacques Dupâquier 1956 – 1964 -1975 » a eu lieu à Nancy à la galerie Lillebonne du 3 au 15 septembre 2010, en collaboration avec l’association Aye Aye V.O, et dans le cadre (et avec le label) de l’« Année France-Russie 2010 ». Cette exposition a été accueillie ensuite à l’Alliance française de Samara, en Russie, au mois de décembre 2010, toujours dans le cadre de l’Année France-Russie et tourne dans toutes les Alliances françaises de Russie durant l’année 2011 : Togliatti, Kazan, Nijni-Novgorod, Saratov, Perm, Ekaterinbourg, Irkoutsk, Vladivostok.

Sur la route de Kiev
Jacques Dupâquier, 1964

Fin 2011, lorsque la tournée de l’exposition Dupâquier en Russie sera achevée, celle-ci sera pérennisée par une exposition virtuelle sur le site de l’Iconothèque russe.

À ce fonds s’ajoutent deux cents reproductions photographiques (support diapositive) d’œuvres d’artistes soviétiques dissidents de la période brejnévienne ayant, pour certains, participé à l’« Exposition des Bulldozers » qui s’est tenue le 15 septembre 1974 à Moscou. Ces œuvres sont issues du Musée d’art russe contemporain de Montgeron créé en 1969 par Alexandre Gleser au Moulin de Senlis, désormais fermé. Œuvres notamment d’Ilya Kabakov, Ernst Neizvestny, Oscar et Alexandre Rabine, Oleg Tselkov, Youri Kuper, etc. Ce fonds sera numérisé en 2011.

Toute demande d'utilisation du fonds Dupâquier est à adresser à l'agence photographique La Collection – www.lacollection.eu – +33 1 42 85 01 65.

La base de données

Une base de données documentaire a été élaborée à partir de ce fonds : http://iconotheque-russe.ehess.fr. Pour chaque document filmique, on dispose : - de rubriques techniques le définissant : par exemple, pour un film de fiction, sont documentés les noms d'auteurs suivants : réalisateur, scénariste, opérateur, monteur, compositeur, décorateur, acteurs ; viennent ensuite l'indication de la production et l'année de réalisation du film, sa durée, s'il s'agit d'une version originale, sous-titrée ou non, doublée ou non.
- de champs complémentaires : un « résumé » proposant une analyse scientifique du document ; des orientations bibliographiques (soit une des spécificités de cette base) régulièrement réactualisées ; un système d'indexation par mots-clés, qui permet précisément de croiser des documents iconographiques de différente nature et de faire surgir de nouvelles données fécondes pour la recherche. Il s'agit donc autant d'un répertoire informatique que d'un outil de recherche.

Valorisation scientifique

L’objectif poursuivi est double : développement documentaire et valorisation scientifique.

Poste de consulation M. Godet

De nombreux travaux scientifiques ont appuyé leur recherche sur l’exploitation du fonds de l’Iconothèque, notamment : Élisabeth Pezza-Braoun, « Le cinéma documentaire en Russie : statut et perspectives (1987-2007) », mémoire de Master 2Pro Ingénierie de projets interculturels, université de Paris III Sorbonne Nouvelle, 2008, 153 p. ; Bella Ostromoukhov, « Les activités artistiques amateur des étudiants soviétiques pendant la période post-stalinienne », thèse en cours sous la direction d’Alain Blum, EHESS ; Irina Tcherneva, « Le cinéma soviétique à l’époque du dégel : étude comparative des studios de cinéma des républiques de Russie et de Lettonie (1953-1968) », thèse en cours sous la direction d’Alain Blum, EHESS ; Thomas Chopard, « Les violences au cours du processus révolutionnaire et de la guerre civile en Ukraine (1918-1922) », thèse en cours sous la direction d'Alain Blum, EHESS ; Anna Zaytseva, « Figures du musicien et du militant dans la scène rock en URSS/Russie », thèse en cours sous la direction d'Alain Blum, EHESS ; Eugénie Zvonkine, « Les états de la dissonance dans l'œuvre cinématographique de Kira Mouratova », thèse sous la direction de Claudie Eyzikman, 2009 (ouvrage à paraître) ; Clara Darmon, « Pratiques de pouvoir et violences dans le champ artistique : le cas de l’Union des cinéastes en URSS et en Russie actuelle », thèse en cours sous la direction de Kristian Feigelson, Paris III-IRCAV ; Lauriane Gricourt, « L’histoire de la performance moscovite des années 1970 à 2005 », thèse en cours sous la direction de Sébastien Gökalp, École du Louvre ; Cloé Drieu, « Du muet au parlant : cinéma et sociétés en Ouzbékistan (1924-1937). La fiction nationale », thèse INALCO sous la direction de J. Radvanyi, 2008 (ouvrage à paraître) ; Gabrielle Chomentowski, « L’Amitié des peuples à travers le prisme de la caméra soviétique : La politique des nationalités de 1928 à 1941 », thèse Sciences-Po sous la direction de D. Colas, 2009 (ouvrage à paraître) ; Martine Godet, La Pellicule et les ciseaux. La censure dans le cinéma soviétique du Dégel à la perestroïka, Paris, CNRS Éditions, 2010.
Le rayonnement de l'Iconothèque dépasse très largement le cadre de l'EHESS pour autant que les étudiants et chercheurs qui utilisent le fonds viennent autant des autres universités et instituts de recherche parisiens : Paris I Panthéon Sorbonne (notamment les étudiants de Magistère de Relations Internationales), Paris III Sorbonne Nouvelle, Paris IV, Paris VII (Master d'études cinématographiques), Paris VIII, IEP , INALCO, École du Louvre, École d'architecture de Paris La Villette (ENSAPLV) et École Spéciale d'architecture (ESA), que des universités de toute la France (notamment Bordeaux, Lyon, Rennes, Toulouse) et de l'étranger (Russie, Roumanie, Bulgarie, etc.).
Outre la formation et l'encadrement des étudiants, Martine Godet exerce une activité de conseil dans le domaine du cinéma russe auprès d'institutions telles que le Ministère de la Culture, le Forum des Images (cycle Moscou-Saint Pétersbourg, automne 2010), la Cinémathèque Française (Exposition « Blonde/Brune » et autres projets en cours), le Musée de l'Armée, le Festival des cultures juives, etc.
Cette activité de conseil est également exercée auprès de nombreux professionnels du cinéma : réalisateurs de documentaires, documentalistes audiovisuels, scénaristes, décorateurs. Un exemple : l'assistant-décorateur du film Une Exécution ordinaire (2010), de Marc Dugain, avec André Dussolier dans le rôle de Staline, est venu visionner une vingtaine de films de fiction des années 1930 à l'Iconothèque.
Projets en cours : à la suite d'une mission à Irkoutsk effectuée par Martine Godet en septembre 2009, un projet de collecte de films amateurs réalisés dans les années 1950-1970 dans les villes nouvelles de Sibérie orientale, notamment Bratsk et Angarsk, a été mis en place en collaboration avec le CNSIO (Irkoutsk), dirigé par Mikhaïl Rozhanski. Ce projet a déjà bénéficié d'une aide de la Fondation maison des sciences de l'homme.

Les images fixes

Le fonds d’images fixes se compose d’archives photographiques privées, de reproductions de tableaux, d’affiches, de dessins. Le premier fonds numérisé concerne le dépôt du démographe Jacques Dupâquier à l’Iconothèque russe. Celui-ci consiste en plus d’un millier de photographies (1107 exactement), réalisées lors de trois voyages à travers toute l’URSS – en 1956, 1964 et 1975 –, voyages qui l’ont amené à Moscou, Leningrad, en Ouzbékistan, au Caucase, en Sibérie, etc. Une interview de Jacques Dupâquier par Martine Godet accompagne cet ensemble. La publication sur ce site a été réalisée avec la collaboration de Sarah Dabaghy. Cliquer sur “Photographies” dans “Index par genre” sur cette page d’accueil, ou pour un accès direct : 1956, 1964 et 1975.

Consultation/droits

L’Iconothèque ne possède pas les droits sur les images animées contenues dans le fonds. Elle est destinée exclusivement à la recherche. Son accès est strictement réservé aux étudiants et aux chercheurs de toute institution d’enseignement et de recherche. Le visionnage des documents se fait à titre gratuit, sur place (pas de service de prêt), aucune copie n’est effectuée.

Informations pratiques

Contact : Martine Godet
EHESS - bureau 12
105, boulevard Raspail, 75006 Paris
mgodet@ehess.fr
iconotheque-russe@ehess.fr
tel : (+33-1) 53 63 51 17
fax : (+33-1) 53 63 51 01

Horaires d'ouverture :
Lundi, mercredi, vendredi : 14h-18h
Mardi, mercredi, vendredi : 9h30-13h
(de préférence sur rendez-vous)

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