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Maison où je vis (La)
(ДОМ В КОТОРОМ Я ЖИВУ)

Film de fiction, U.R.S.S., 1957, de Lev Koulidjanov, Yakov Segel, en noir et blanc, sonore.

Production : Studio Gorki, U.R.S.S., 1957

Durée : 79 minutes.

Version originale : russe

Résumé :

"1935. Plusieurs familles emménagent dans une maison neuve à la périphérie de Moscou : les Davydov, les Volynskij, le géologue Dmitrij Kaširin et sa femme Lida. Les années passent. Serëža Davidov et Galja Volynskaja ont grandi et sont d'excellents amis. Le géologue Kaširin est toujours en voyage et sa femme, qui ne travaille pas, s’ennuie. Elle en vient à céder aux avances de l’aîné des fils Davidov, Konstantin... Arrivent les années de guerre. Dmitrij Kaširin part comme volontaire. Konstantin Davydov, son père Pavel Konstantinovič  et son beau-frère Nikolaj partent aussi pour le front. Un peu plus tard, Serëža aussi part pour l'armée, ainsi que Galja, devenue infirmière. Des épreuves frappent toutes les familles : Dmitrij Kaširin est tué, ainsi que  Pavel Konstantinovič et Galja. La jeune génération prend la relève. Mais déjà la petite fille  des Davydov, Majka, va à l'école. Serëža Davydov devient géologue. Ainsi, la vie reprend et une nouvelle génération prend la relève" [scénario tiré de : Jean-Loup Passek (dir)., Le cinéma russe et soviétique, Paris, Ed. du Centre Pompidou, 1981, p. 231].

Il s'agit d'un film de transition marquant le début du Dégel en ce sens où il est influencé par le néo-réalisme italien (sans que ce soit bien entendu explicité). Pour Marcel Martin, le film [...] "évoque le populisme des films italiens par sa peinture pleine de spontanéité de la vie quotidienne des habitants d'un immeuble collectif entre 1935 et 1945 : petites joies, grands chagrins, c'est la vie comme elle va, dans la simple vérité des sentiments et des paroles" [M. Martin, voir infra, p. 23].

Le film est précédé d'une présentation par l'actrice Klara Loutchko. Celle-ci interviewe l'un des acteurs du film, Evgueni Matveev.

Orientations bibliographiques :

Maurice BARDÈCHE, Robert BRASILLACH, Histoire du cinéma, vol. II, P, Le Livre de Poche, rééd. 1966, p. 461-470 ; Dmitry et Vladimir SHLAPENTOKH, Soviet cinematography. 1918-1991. Ideological conflict and social reality, New York, Aldine de Gruyter, 1993, p. 135-139 ; Marcel MARTIN, Le cinéma soviétique de Khrouchtchev à Gorbatchev, P, L'Age d'Homme, 1993, 223 p. ; Josephine WOLL, Real Images: Soviet Cinema and the Thaw, Londres, I. B. Tauris, 2000 ; Alexander PROKHOROV, "The Unknown New Wave: Soviet Cinema of the 1960s", in Alexander Prokhorov, ed., Springtime for Soviet Cinema. Re/Viewing the 1960s, Russian Film Symposium, Pittsburgh, 2001, p. 7-28 ; Denise J. YOUNGBLOOD, Russian War Films. On the Cinema Front, 1914-2005, Lawrence (KS), University of Kansas Press, 2007, 319 p.,(ch. 5 : "The Thaw, 1956-1966", p. 107-141, sur ce film : p. 132-134) ;

Notice créée le 23 Avril 2007. Dernière modification le 13 Juin 2012.

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