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Vie indépendante (une)
(СAМОСТОЯТЕЛЬНAЯ ЖИЗНЬ)

Film de fiction, France-Russie, 1991, de Vitali Kanevski, en couleur, sonore.

Réalisation : Vitali Kanevski Scénario : Vitali Kanevskij Interprètes : Pavel Nazarov, Dinara Droukarova, Tochikhiro Vatanabe, Elena Popova Musique : Boris Rykov Image : Vladimir Bryliakov Montage : Hélène Gagarine Décors : G. Kropatchev

Production : PXP Productions / PCC / La Sept Cinéma / Polygram / DAR (Saint-Pétersbourg), France-Russie, 1991

Durée : 104 minutes.

Version originale : russe

Sous-titres : français

Résumé :

Suite du film autobiographique  de Vitali Kanevski, Bouge pas, meurs, ressucsite (1989). L’action se déroule au début des années 1950 à Soutchan, petite ville minière de l’Extrême-Orient soviétique. Trois ans ont passé depuis la mort de Galia, héroïne du précédent film. Adolescent solitaire, Valerka erre dans une brume pleine d’effluves de vodka, d’urine et d’antigel... Dans l’air glacial résonnent les cris des prisonniers de guerre, mêlés à ceux des femmes que l’on viole. Valerka  est maintenant plus mûr, indépendant, et a la vie devant lui. Il tombe amoureux de Valia, la sœur de Galia assassinée par des truands (et interprétée par la même actrice, Dinara Droukarova). Renvoyé de l’école professionnelle pour mauvaise conduite, il part plus au nord, vers l’estuaire du fleuve Amour. Ce voyage initiatique lui fait emprunter trains et bateaux et l’emmène à Nikolaïevsk-sur-l’Amour où il pense retrouver sa tante qu’il ne connaît pas. Le cauchemar est total.

Interview de Kanevski [au festival de Cannes (1992)] : « Il et impossible de raconter le sujet du film. J’ai le sentiment que la vie, c’est quelque chose qui se passe à l’extérieur, comme un train constitué d’une quantité de wagons dans lesquels tu entres et tu ressors, et la vie, elle, va plus loin. Certaines scènes sont comme des souvenirs brumeux. Et même si cette fois, je ne me suis pas représenté en personne dans le film, je voudrais que le spectateur sache ce qui apparaît comme l’origine de ces films. Entre moi et le héros du film existe un lien très fort.  Dans la dernière scène du film, le héros principal se retourne de l’écran vers moi, vers les spectateurs –  et nous comprenons qu’une nouvelle période de sa vie vient de commencer : il est un homme adulte »

 

 

 

Orientations bibliographiques :

Marcel MARTIN, Le cinéma soviétique de Khrouchtchev à Gorbatchev, Paris, L'Age d'Homme, 1993, p. 145 ;

Notice créée le 23 Avril 2007. Dernière modification le 4 Juillet 2012.

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