Anatole Kopp, spécialiste de l’architecture soviétique des années 1920, retourne en URSS, à Moscou, en 1974 et effectue une relecture de cette architecture cinquante ans plus tard. Proposant en exergue une phrase de Viollet Le Duc écrite cent ans plus tôt, selon laquelle “l’architecture est l’image visible d’une nation, de ses goûts, de ses tendances. Plus que tout art peut-êre, elle laisse une trace durable de l’état intellectuel d’un peuple, de son énergie, de sa vitalité, de sa décadence” (1872), Kopp tente ici de répondre à la question de savoir “quelle architecture la révolution d’Octobre a produite, quelle architecture la révolution d’Octobre offre d’elle-même”.
À Moscou : maison-atelier de l’architecte Constantin Melnikov ; Tsentrosoyouz (architecte : Le Corbusier) ;développement sur la libération de la femme (Alexandra Kollontaï), le concept de “maison-commune” ( nouvel appartement-cellule), les clubs-ouvriers ; théories des “désurbanistes” qui prônent une distribution électrique planifiée (”Le socialisme, c’est l’électrification, plus les soviets” / Lénine) ; abolition de la différence entre ville et campagne ; projet pour une nouvelle répartition socialiste de l’humanité ; poème de Vladimir Maïakovski “À pleine voix”.
Chansons de Boulat Okoudjava.