Environ 230 000 soldats polonais et 15 000 officiers d'active et de réserve faisant partie des élites polonaises sont capturés en 1939 après leur résistance d'un mois lors de l'invasion de la Pologne par les nazis à l'Ouest et par les Soviétiques à l'Est. Remis au NKVD, ils sont dirigés sur 3 camps (Starobielsk, Kozielsk et Ostaszków). Les officiers sont livrés au NKVD de Smolensk, Kharkov et Kalinin et exécutés dans la forêt de Katyń en 1940. En 1943, la population de Katyń apprend aux Allemands l'existence du charnier. Les nazis l'annoncent à la radio en 1943 : les Soviétiques rejettent la responsabilité sur les Allemands. Katyń devient l'enjeu de deux propagandes, hitlérienne et stalinienne. On comptera 4143 morts. Les commissions d'enquête internationales arrivent toutes à la même conclusion : que l'extermination date de trois ans et qu'elle a donc été perpétrée en 1940, donc par les Soviétiques. Ceux-ci constitueront leur propre commission qui arrivera à la conclusion inverse. Ils ne reconnaîtront officiellement leur responsabilité qu'en 1990. Le 5 mars 1940, les membres du Politburo — Staline, Molotov, Vorochilov, Kaganovitch, Kalinine et Beria — signaient l’ordre d’exécution préparé par ce dernier.
Les Allemands réalisent pendant la guerre (date non précisée) un documentaire de propagande nazie, Im Wald von Katyn ; les Soviétiques en font un de leur côté, La tragédie dans la forêt de Katyń. . Ces deux documentaires sont intégrés dans le film.
Témoignages : Léon Musielak (prêtre), Teofil Rubasinski (qui a participé à la découverte des corps en 1943), Joseph Czapski.